Patrick STRAUB CPDAV Bas-Rhin

L'’utilisation des œuvres d’art est davantage orientée vers le graphisme que vers l’écriture. Mais si on considère que l’écriture est pour moitié un acte graphique, on peut, avec certains aménagements, rapprocher les activités graphiques induites par les œuvres de l’apprentissage de l’écriture. ( Notamment lors des phases d'apprentissage de reproduction des signes et des formes à travers la chronologie des tracés). C’est en partie le propos de cette intervention .

Dans cette approche il n'est pas non plus question d'instrumentaliser outre mesure les oeuvres. Nous tenons à conserver aux œuvres leurs dimensions culturelles. C'est la raison pour laquelle, nous avons essayé de maintenir ce lien à travers nos propositions.

Accès au montage présenté lors de l'animation

Important : Nous rappelons que le montage en lien n'ai qu'un aide-mémoire. Il est au demeurant tout à fait incompréhensible pour les collègues qui n'ont pas assisté à l'animation.

Pour comprendre l’art aborigène australien, il est nécessaire d’en connaître quelques principes fondateurs. Pour les Aborigènes, l’art est à la fois un support
narratif et médiumnique : il leur permet de raconter les histoires magiques des ancêtres et de communiquer avec eux. À travers leurs peintures, les Aborigènes
nous révèlent l’existence d’un univers parallèle qu’ils appellent « le Temps du Rêve ». Ce Temps du Rêve n’a rien à voir avec ces images que fabrique notre cerveau pendant notre sommeil. Il s’agit d’un espace mémoriel dans lequel évoluent des êtres mythiques appelés Ancêtres. Il s’agit d’animaux endémiques mythifiés : kangourou, tortue, émeu…
D’après les Aborigènes, ils seraient à l’origine du relief actuel de l’Australie qui, au départ, était une terre aride et plate. Le serpent arc-en-ciel, l’un des plus connus de ces animaux totems, aurait notamment creusé le lit des rivières en ondulant avec son corps. Dans leurs peintures, les Aborigènes racontent les déplacements et les aventures vécues par ces êtres mythiques au Temps du Rêve.

Rappel des techniques mises en oeuvre et des choix iconographiques associés :

1. Carte à gratter --> Sapins illuminés, guirlandes, fenêtres illuminées, vitraux ... ( des sujets qui tiennent compte de l'effet lumineux que permet cette technique) .

2. Pastel gras et encre --> Neige, pluie, vent... ( effet magique )

3. Dessins à l'encre de Chine à l'aide d'un calame --> Des "rêves" de sapins ( faire réaliser préalablement un répertoire graphique).

5. Technique mixte, collage et dessin --> Boules de Noël, bougies ( papier doré). Protocole méthodique.

6. Métal à repousser --> Dessin graphique évoquant l'environnement "rêvé" du sapin.

7. Sable collé --> Rappel de la terre nourricière.

8. Effet de reflet --> Sapin découpé collé sur papier fluo.

NB. Par manque de temps nous n'avons pas eu le temps de délimiter les différentes "cases" avec de l'encre de Chine.
Dans les quelques exemples ci-dessous les contours ont été rajoutés de manière informatique afin de donner un aperçu "fini" des réalisations.

Je remercie Caroline Jeanclaude pour son invitation, son dynamisme , sa disponibilité et son aide active.

Les collègues pour leur participation enthousiaste.

Propositions pédagogiques et mise en ligne

m'écrire : Patrick Straub CPD Arts Visuels 67